NEWSLETTER

SEPTEMBRE

2021
Chèr.e.s collègues

Nous espérons que vous avez pu passer d'agréables congés d'été, pour celles qui les ont déjà eus, ou que vous êtes sur le point d'en profiter!

Les nombreuses angoisses que nous apporte régulièrement la situation sanitaire en cours, ainsi que sa gestion parfois douteuse par les differents acteurs n'ont pas favorisé un environnement de travail serein, et la quantité de dossiers que notre équipe a eue à traiter, malgré la période de vacances, en est la preuve.

Mais nous veillons, comme l'exige notre mandat, à poursuivre notre mission de représentation de nos collègues, et à faire tout notre possible pour défendre vos intérêts.
 POINT PASS SANITAIRE: 
QUELLES OBLIGATIONS?
          POUR QUI?               
            ET QUELLES          
       ONSEQUENCES?        

 
Chez Penelope, Il s'agit principalement des personnes travaillant dans les musées. Si toutefois un pass sanitaire vous est exigé sur votre lieu de travail et que vous avez des doutes, contactez -nous!

Les secteurs d'activité où le pass sanitaire devient obligatoire sont:
  • les lieux de culture et de loisirs (cinéma, salles de spectacles, musées...) et les salles de sport et les piscines pouvant accueillir plus de 50 personnes;
  • les cafés, restaurants, établissements de santé et les transports longue distance (train, avion, car);
  • les centres commerciaux visés par une décision préfectorale.
Ne sont pas concernés par le pass:
  • les activités de livraison;
  • les interventions d'urgence;
  • les activités dans des espaces non accessibles au public (bureaux...);
  • les activités en dehors des horaires d'ouverture au public.
Pour les salarié.e.s qui ne souhaitent pas se faire vacciner, il existe deux alternatives afin de satisfaire à l'obligation de présentation du pass sanitaire:
  • la preuve d'un test négatif RT-PCR, antigénique ou un autotest réalisé sous la supervision d'un professionnel de santé datant de moins de 72;
  • le résultat d'un test RT-PCR ou antigénique positif attestant du rétablissement du COVID-19, datant d'au moins 11 jours et de moins de 6mois (il permet d'indiquer un risque limité de réinfection au COVID-19, le processus pour récupérer sa preuve de test positif est le même que pour les tests négatifs via SI-DEP). 

Il existe également la possibilité de fournir un certificat médical qui fait office de pass sanitaire en cas de contre-indications à la vaccination pour les salarié.e.s concerné.e.s (allergie à l'un des composants etc...)

Si un salarié à reçu uniquement une dose d'injection et est en attente de la seconde, il devra tout de même présenter un pass sanitaire sous l'un des deux autres formats.


Concernant le statut du salarié qui n'est pas en mesure de présenter un pass sanitaire, la loi prévoit les dispositions suivantes:

En cas de refus de présenter ses justificatifs relatifs à l'obligation vaccinale ou de détenir un pass sanitaire, le salarié ne peut plus exercer son activité. Le salarié peut, en accord avec l'employeur, poser des jours de repos conventionnels ou de congés payés. Autrement, l'employeur sera tenu de suspendre le contrat de travail du salarié jusqu'à régularisation de la situation. Il s'agit là d'une suspension sans salaire.

En ce qui concerne le pass sanitaire, la loi prévoit, à l'issue du 3ème jour suivant le début de la suspension du contrat, que l'employeur organise un entretien avec le salarié au cours duquel seront examinés les moyens de régulariser sa situation. Parmi les moyens de régularisation figurent l'affectation temporaire à un poste non soumis aux obligations susmentionnées si les besoins et l'organisation de l'entreprise le permettent, ou le télétravail lorsque les missions sont éligibles à ce mode d'organisation.

En dernier lieu et dans le cas d'une situation de blocage persistante, les procédures de droit commun concernant les contrats de travail peuvent s'appliquer. 

Le pass sanitaire est applicable jusqu'au 15 novembre 2021 (sauf modification législative).
Le focus de ce trimestre:

Récapitulatif de vos droits en tant
que salarié.e. durant
un arrêt maladie

 
Pour bénéficier de ses droits et être indemnisé durant son arrêt maladie, un salarié doit respecter un certain nombre de conditions. De son côté, l’employeur a également des droits et des obligations. Est-il autorisé à vous contacter pendant votre congé maladie ? Qu’a-t-il le droit d’exiger ? Peut-il envisager de vous licencier ? Autant de questions qui peuvent inquiéter le salarié déjà fragilisé. Parce que disposer des bonnes informations est essentiel dans ce type de situation, la CFTC vous aide à bien comprendre quels sont les droits de l’employeur, et quelles en sont les limites.

 Les droits de l'employeur

Arrêt maladie et licenciement

De manière générale, l’arrêt maladie ne constitue pas une protection contre le licenciement mais peut en fragiliser le bien-fondé. Un employeur est autorisé à entamer une procédure de licenciement si :

  • l’absence prolongée ou les arrêts répétés du salarié désorganisent fortement l’entreprise
  • le remplacement définitif du salarié est nécessaire

En cas de recours devant le conseil de prud’hommes, l’employeur devra prouver que ces deux conditions étaient bien réunies au moment de déclencher la procédure. De plus, l’arrêt maladie ne doit pas faire suite à un manquement de sa part (conditions de travail, sécurité…). Les motifs du licenciement seront appréciés au cas par cas par le juge, en fonction de la durée et de la fréquence des absences, ainsi que du préjudice pour l’entreprise.

À noter : certaines conventions collectives prévoient une clause de garantie d’emploi. Dans ce cas, le salarié absent pour maladie ne peut être licencié qu’au terme d’un certain délai.

Le licenciement pour inaptitude est autorisé uniquement si le salarié est déclaré inapte à reprendre son travail, et si le reclassement n’est pas possible :

  • l’employeur peut justifier de son incapacité à proposer au salarié un emploi compatible avec les recommandations de la médecine du travail
  • ou le salarié a refusé l’emploi proposé par l’employeur
  • ou l’avis du médecin mentionne que le maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable à la santé du salarié
  • ou l’avis mentionne que l’état de santé du salarié fait obstacle à tout reclassement dans un emploi

D’autres situations rendent le licenciement possible. C’est notamment le cas si une procédure disciplinaire avait été engagée avant le début de l’arrêt maladie, celui-ci ne faisant pas obstacle à un licenciement pour faute. Le salarié en arrêt maladie peut également être visé par une procédure de licenciement économique, au même titre que ses collègues.

À noter : l’employeur peut convoquer le salarié à un entretien préalable de licenciement pendant la durée de l’arrêt maladie, à condition de respecter ses horaires de sortie. Les procédures de licenciement pour motif personnel ou économique restent les mêmes.

Une fin de contrat par rupture conventionnelle est également possible pendant l’arrêt maladie d’un salarié.

Arrêt maladie et visite de contrôle

L’employeur qui verse des indemnités complémentaires à son salarié, ou qui assure le maintien de son salaire, peut ordonner une contre-visite médicale, distincte des contrôles de l’Assurance Maladie. Cette contre-visite est effectuée au domicile du salarié, par le médecin que choisit l’employeur. En cas d’arrêt injustifié, le versement des indemnités complémentaires ou du salaire pourra être suspendu.

L’employeur peut également prendre des sanctions à l’encontre du salarié qui ne satisfait pas à l’ensemble de ses obligations, à l’obligation de loyauté notamment (en travaillant pour une autre entreprise pendant son arrêt maladie par exemple).
 

Ce que l’employeur ne peut pas faire
pendant votre arrêt maladie

 

L’employeur ne peut pas faire travailler le salarié pendant son arrêt maladie (le salarié pourra dans ce cas demander le versement de dommages-intérêts d’un montant correspondant aux sommes restituées à la CPAM). Cette interdiction inclut les appels téléphoniques, les mails, etc. de nature à solliciter la collaboration du salarié, même ponctuelle. Si le contact avec l’entreprise peut bien sûr être maintenu, celui avec l’activité professionnelle du salarié doit être rompu pendant toute la durée de l’arrêt de travail.

À NOTER: L’employeur peut exiger la restitution des outils de travail mis à disposition du salarié (téléphone portable, ordinateur…), ainsi que la communication de toute information utile à l’activité de l’entreprise en son absence (documents, codes d’accès…). 

L’employeur ne peut pas licencier le salarié en raison de son état de santé : la maladie ne constitue pas un motif de licenciement (art. L. 1132–1 du code du travail). Un salarié ne peut pas être licencié sous prétexte qu’il est trop fréquemment malade. En dehors des situations évoquées en début d’article, le licenciement pour raisons de santé est considéré comme discriminatoire. Le salarié licencié pourra saisir le conseil de prud’hommes.

                                    
 PENELOPE SELFIE: 
                                    


La direction persiste et signe avec une version édulcorée de son projet de flicage des salariées: nous resterons vigilants.

 

 
Pénélope l'agence a fini par revoir sa copie sur son logiciel de surveillance "Pénélope Selfie" sans toutefois totalement lâcher l'affaire. 

La société propose, "exclusivement sur la base du volontariat et avec la possibilité de revenir à tout moment sur sa décision" ,de mettre ce dispositif en place sur les sites où cela serait souhaité par le client et uniquement avec l'accord express des salarié.e.s...

Seulement voilà, dans le contexte d'une société prestataire de services telle que la nôtre, cette affirmation de l'existence d'un libre arbitre est soit naïve, soit terriblement cynique. Comme chacun le sait, grâce à la clause de mobilité, l'employeur tout comme le client n'ont besoin d'aucune raison pour imposer un changement de site;  comment refuser dans ces conditions le dispositif sereinement quand on sait que de facto, l'on a toutes les chances de se retrouver en reclassement?! Et comment croire par ailleurs qu'à l'embauche cela n'aura aucune incidence sur l'acceptation de telle ou telle candidature?

C'est pourquoi nous vous demandons de nous informer de tout incident à cet égard, qui surviendrait pour vous ou vos collègues. Nous avons par deux fois dénoncé ce dispositif auprès de la direction au cours de nos réunion plénières du CSE, et continuerons de le faire, au nom de la dignité de nos collègues et de notre métier.

 

 
Le plafond de paiement des titres-restaurant 2021 reste à 38 € par jour (au lieu de 19 €) y compris le week-end et les jours fériés. Les tickets peuvent également être utilisés pour le « click and collect » ou pour les livraisons de plats vendus par ces établissements. Le dispositif concerne :les restaurants traditionnels ;
  • les établissements de restauration rapide mobiles ou non ;
  • les établissements de self-service ;
  • les restaurants dans les hôtels ;
  • les brasseries proposant une offre de restauration.
Le plafond reste à 19 € par jour en supermarché ou magasin alimentaire.

                                         
Le plafond à 38 € des tickets restaurants 2021 est prolongé jusqu'au 28 février 2022                
                                         



Dans les restaurants uniquement, le plafond journalier des tickets-restaurant est maintenu à 38 € jusqu'au 28 février 2022. L'utilisation des titres-restaurant le week-end et les jours fériés y est également possible jusqu'à fin février 2022. Mais vous avez jusqu'au 31 août 2021 pour utiliser vos titres-restaurant datés de 2020.
ELECTIONS PROFESSIONNELLES
EN FIN D'ANNEE: 

LA SECTION CFTC PENELOPE L'AGENCE  CHERCHE DE NOUVEAUX REPRESENTANTS!
Equipe CFTC Pénélope: Rejoignez nous!

Si vous souhaitez rejoindre l'équipe,
contacez nous aux coordonnées ci-dessous:

Octavia Dumoulin / 06 13 14 89 61 / o.dumoulin.cftcpenelope@gmail.com

Bruce Gadea / 07 61 97 51 29 / b.gadea.cftcpenelope@gmail.com

 

Syndicat CFTC Penelope, 52 Rue Taitbout 75009 PARIS
Facebook
Site Internet
Adresse email

Permanence tél : 01 47 68 69 30
http://www.cftc-penelope.fr
Copyright © 2020 CFTC PENELOPE, Tous droits réservés.






This email was sent to *|EMAIL|*
why did I get this?    unsubscribe from this list    update subscription preferences
*|LIST:ADDRESSLINE|*

*|REWARDS|*